La Chambre

Osez la Corée avec la FKCCI !

Pourquoi la Corée ? A l’heure où l’équilibre des puissances bascule vers l’Asie, de plus en plus d’entreprises se tournent vers l’Extrême-Orient. Aujourd’hui, quelques 5 600 entreprises françaises exportent vers la Corée dont 65% de PME.

Téléchargez la fiche pays !

Pivot régional remarquable, la Corée constitue la porte d’entrée aux puissances voisines. La proximité de la Chine est l’élément phare de l’argumentaire des zones franches qui se sont multipliées ces dernières années. La Corée nous étonne par sa capacité à exploiter ses atouts, lui conférant un rôle économique et géopolitique majeur. Elle est le premier pays en dépenses R&D par rapport au PIB, 4e pays déposant de brevets au monde et premier dans les TIC en termes de connectivité de ses habitants. La péninsule est aussi réputée idéale pour tester de nouveaux produits et concepts au vu de la réactivité de son marché. « Quand on avait analysé différents pays pour définir notre stratégie à l’international, la Corée nous est apparue comme particulièrement ouverte et transparente avec de faibles barrières douanières. On a vu un réel potentiel du marché domestique mais aussi de l’export de par la demande des conglomérats coréens orientés vers l’international » explique Maurice Gorgy, PDG de Gorgy Timing. Cette PME originaire de l’Isère est leader de la synchronisation sécurisée et la distribution de l’heure certifiée. « Notre métier est de synchroniser via les protocoles réseaux les systèmes informatiques connectés pour qu’ils aient la même heure. Nous sommes au coeur des enjeux de cyber sécurité, d’où le choix de la Corée, pays du numérique particulièrement vulnérable à ces enjeux. On a équipé par exemple la chaîne SBS, et le Prelude FLNG, plateforme d’extraction et de liquéfaction du gaz naturel, construit par Samsung Heavy Industries et Technip. » 

 

« En tant que PME, nous savons qu’il faut être sur place », ajoute-t-il. C’est dans ce contexte que la société a fait appel au service d’appui aux entre¬prises (SAE) de la FKCCI. « Nous avons d’abord approché la CCI de Grenoble avec le programme « valid’export ». Ils nous ont ensuite dirigés vers la FKCCI. Le service est professionnel ; il donne les bonnes informations et contacts au moment opportun. C’est une petite équipe mais très disponible ! » Après la réalisation d’une étude de marché, Gorgy Timing s’est lancé dans la pros pection, et dispose désormais d’un chef de projet commercial à temps partagé à la FKCCI pour assurer un rôle d’intermédiaire. De l’approche du marché (veille, organisation de voyages d’étude), à la prospection commerciale (salons professionnels, mise en contact avec des partenaires locaux) jusqu’à l’implantation (création d’une structure locale, portage des salariés, domiciliation, etc.), le SAE propose d’accompagner les entreprises du début à la fin de leur projet de développement en Corée. 

 

C’est par son aide apportée aux PME telles que Gorgy Timing que le SAE n’a cessé de croître. Avec plus de 40% de contrats signés suite aux missions, son chiffre d’affaire est passé de 125 millions de wons en 2009 à 670 millions en 2015 ! Pour Stella Yoon, directrice du SAE, trois clefs expliquent cette performance étonnante : le rapproche¬ment avec les institutions coréennes, la véritable biculturalité de l’équipe et la flexibilité des services. 

« Depuis quelques années, la Chambre a formé de nombreux partenariats avec les institutions coréennes qui lui ont permis de développer son réseau local, très utile pour trouver des partenaires auprès de nos clients français. » Après un premier MoU signé en 2011 avec le Coex, sept autres furent conclus avec les mairies de Daegu et Busan, la KCCI, ou encore la KITA. « On a tendance à se méfier des MoU, mais ils font partie des modes de communication en Corée. Cette démarche permet une première prise de contact nécessaire qui ouvre la voie à d’autres coopérations », décrit David-Pierre Jalicon, président de la FKCCI. « Grâce à cet ancrage local, nous avons aussi développé un portefeuille de clients coréens, tels que les zones franches, qui représentaient 40% de nos clients en termes de valeur en 2015 », se félicite Stella Yoon. « Ils voient que cela peut marcher avec les CCI. Avec elles, ils bénéficient de prestations plus spécialisées qu’avec les instances coréennes et à prix plus compétitifs qu’en cabinet de conseil. » 

 

Ainsi, la FKCCI bénéficie d’une casquette institutionnelle tout en adoptant le mode de fonctionnement du secteur privé, lui conférant une grande flexibilité. « Nous ne travaillons pas en fonction de notre catalogue mais cherchons à cerner les besoins de chaque client. Pour une société qui n’a jamais importé par exemple, on va lui proposer une solution peu coûteuse et peu risquée comme l’envoi d’échantillons de pro¬duits, avec lesquels nous testons le marché. » Entièrement autofinancé, le SAE offre des résultats rapides, le « palli palli » coréen oblige. « Nous avons fait appel à la Chambre pour la domiciliation, le service de recrutement ainsi que la prise en charge de toutes les procédures administratives. Depuis la prise de décision jusqu'à l’établissement de notre bureau sur place, le processus n’a pris qu’un mois ! » explique Ching-Sheng Yu, directeur des ventes Asie du groupe Nicomatic. L’entreprise, spécialiste de la micro-connectique dans les secteurs de la défense et l’aéronautique, s’intéresse de près à la Corée depuis 2010 dans le cadre des programmes de modernisation de sa défense. Elle a ainsi fait appel au SAE pour faciliter son implantation et bénéficie des services d’incubation du business center depuis 2014, l’offre de bureaux clés-en-main de la FKCCI. 

Pour en savoir plus, contactez Ji Young Choi j.choi(@)fkcci.com et consultez Nos services d'appui aux entreprises.

Plus d'Actualités

Partager cette page Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur Linkedin