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La Chambre de Commerce France Corée organise une conférence en ligne sur le plan « France Relance » à l’occasion de la visite de Franck Riester au Pays du matin calme

La FKCCI a invité le ministre du Commerce extérieur et de l'Investissement le 18 décembre lors d’une vidéoconférence sur le plan "France Relance"

La Chambre de Commerce et d’Industrie franco-coréenne (FKCCI), aux côtés de la 'Team France' à l'international, a invité le ministre français du Commerce extérieur et de l'Investissement, Franck Riester, dans ses locaux à Gangnam le 18 décembre lors d’une vidéoconférence en live sur le thème du « Plan de relance économique de la France à l’ère post Covid-19 ».

L’événement a réuni les principaux acteurs de la communauté d’affaires franco-coréenne : PDG d'entreprises, Business France à Séoul avec son directeur Jérôme Juilland, French Tech Community Seoul avec sa présidente Bosun Kim, CEFC avec son président Jérôme Chalansonnet, ainsi que plus de 110 participants en ligne, en partenariat avec les Conseillers du Commerce extérieur (CNCCEF), présidés par Olivier Calandreau, PDG de BNP Paribas Cardif.

L'événement a pu mettre en avant le rôle considérable que joue cette équipe française du commerce et de l'investissement à l'international à l'occasion de la visite du ministre. « Ce séminaire n’est pas seulement l’opportunité pour la communauté d’affaires franco-coréenne de se préparer à l’ère post-coronavirus, mais aussi une excellente occasion d’explorer les solutions de reprise économique ensemble », a déclaré en introduction le chairman de la FKCCI, David-Pierre Jalicon, tout en soulignant les proximités entre les stratégies de relance en France et en Corée. « Nous sommes prêts à soutenir activement les entreprises coréennes projetant d’entrer sur le marché européen », a-t-il ajouté. Allant en son sens, Olivier Calandreau ajoutait que « la France se mobilise entièrement au niveau gouvernemental pour endiguer la progression du virus, tout en mettant en place des mesures pour protéger ses entreprises ».

La France, deuxième économie européenne, a été considérée comme le meilleur pays où investir en Europe en 2019. Le pays a réussi à attirer 1468 nouveaux investissements étrangers sur la même période. En 2019, la taille des IDE en France a augmenté de 17 % par rapport à 2018, dépassant l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Le ministre Franck Riester a notamment développé le projet « France Relance » visant à répondre à la crise économique actuelle : « Le gouvernement français a mis en place cette feuille de route pour investir 100 milliards d'euros (environ 136 705 milliards de wons) au cours des deux prochaines années. » Ce plan inédit doit permettre au gouvernement français de « redémarrer la croissance de l'économie française, tout en augmentant sa compétitivité industrielle ».

Franck Riester a détaillé cette politique de reprise en trois grands axes : (1) renforcer la compétitivité et la résilience, (2) soutenir la formation des ressources humaines et la solidarité sociale et régionale, et (3) accélérer la transition vers l'économie verte. Ainsi, « le gouvernement français prévoit d'investir 34 milliards d'euros dans le renforcement de la compétitivité et de la résilience économique. Ces mesures comprennent une réduction considérable des impôts sur les entreprises (20 milliards d'euros), ainsi qu'une politique de renforcement des entreprises, surtout en matière d'innovation et de résilience de l'industrie française pour assurer les chaînes d’approvisionnement ».

En outre, la France prévoit d'investir 11 milliards d'euros dans des technologies clés, telles que la biotechnologie, la quatrième révolution industrielle et la décarbonisation, par le biais des Programme d'Investissement d’Avenir (PIA). L’objectif est de soutenir les marchés du numérique, tels que le cloud, la cyber sécurité et le déploiement de la 5G.

Par ailleurs, le gouvernement français devrait investir 36 milliards d'euros dans la formation des ressources humaines et le soutien à la cohésion sociale et régionale. D’après le ministre, ce soutien financier permettra de « protéger les emplois de la population active et diminuer le chômage des jeunes vulnérables ».

Enfin, sur la « politique d'accélération de la transition verte » (30 milliards d'euros) qui vise à atteindre un objectif commun avec le New Deal coréen, le ministre espère que « de nouveaux projets de coopération entre les deux pays se poursuivront dans les domaines de l'énergie, de la mobilité verte et de la santé ». Ce plan comprend des investissements dans des programmes d'innovation énergétique pour les logements privés et sociaux, ainsi que les bâtiments publics, la mobilité durable, la décarbonisation de l'industrie et les technologies vertes (hydrogène, biocarburants, recyclage). Le ministre l’a lui-même souligné : « nous investissons 1,2 milliard d'euros dans l'investissement et le coût d'exploitation pour la décarbonisation, 1,2 milliard d'euros dans le développement de la mobilité écologique (vélos et transports publics) et 7 milliards d'euros dans le développement de l'hydrogène vert. »

Pour conclure, Franck Riester espère « que les entreprises coréennes, les start-ups et les entrepreneurs qui souhaitent entrer en France pourront profiter des avantages de ces mesures de relance économique française et contribuer à la croissance innovante dans les deux pays". Le ministre n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que « l’Asie-Pacifique est une région stratégique, au sein de laquelle le président de la République Emmanuel Macron et moi-même pensons que la Corée a un rôle capital à jouer dans les années à venir ».

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